Grand Prix de Belgique 1912 : Une moyenne trop lente

Les concurrents du GP de Belgique 1912 rassemblés à Dinant.

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Le Grand Prix de Belgique trouve ses racines dans la Coupe du Roi des Belges, dont la première édition est courue les 20 et 21 juillet 1912, à raison chaque jour de 12 tours d’un circuit de 48 km. L’itinéraire passe par Anseremme-Dinant, Vignée, Beauraing, Falmignoul et à nouveau Anseremme.

On court en Formule Libre avec des cylindrées comprises entre 2 et 4,5 litres. Le comité sportif impose une teinte à chaque constructeur : jaune pour Minerva, blanc pour Opel, bleu foncé pour Lion-Peugeot, bleu clair pour Mercedes, rouge foncé pour Hermès, vert foncé pour Benz, rouge clair pour Sava, vert clair pour Excelsior, orange pour FAB et gris pour les concurrents individuels.

Les vingt-six concurrents sont lâchés tour à tour sur les routes, de minute en minute. Ils doivent respecter une moyenne proportionnelle à leur cylindrée.

Las de respecter une vitesse trop faible, les conducteurs des Lion-Peugeot et des Mercedes préfèrent se lancer dans une course de vitesse, ce qui leur coûte des pénalisations. La voiture française tourne à 90 km/h de moyenne au lieu des 65 km/h imposés.

Deux constructeurs belges, Minerva et Hermès, bouclent les 1 152 km sans la moindre pénalisation, si bien que les organisateurs envisagent un instant de tirer au sort auquel des deux vainqueurs ils doivent remettre la coupe offerte par le roi.

Camille Jenatzy (?) au GP de Belgique 1912.

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Fritz Opel (Opel) au GP de Belgique 1912.

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Jules Goux (Peugeot) au GP de Belgique 1912.

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Carl Jörns (Opel) au GP de Belgique 1912.

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Paolo Zuccarelli (Peugeot) au GP de Belgique 1912.

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René Thomas (Peugeot) au GP de Belgique 1912.

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Ce chapitre est extrait du livre "Toute la Formule 1 belge".

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