La ganipote

Qui a peur de la ganipote ?

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La ganipote chère à Didier Catineau ne fait plus peur aux petits Saintongeais depuis belle lurette. Cette sorte de loup-garou, parfois appelée aussi bigourne, peuple les anciens contes en Charentes, en Poitou, en Touraine, en Pays Gabaye, en Guyenne, jusqu’en Forez, dans le Morvan et au Québec. Sûrement un bon moyen de dissuader les enfants d’aller traîner dehors une fois la nuit tombée !

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Fin octobre 1862, un rédacteur de L’Indépendant de la Charente-Inférieure décrit avec humour : « Voilà les veillées qui commencent. Le vent sanglote au-dehors, les forêts gémissent comme des harpes éoliennes, la pluie frappe les vitres ; on entend au loin le hou hou lugubre et sans trêve de Maumusson, la nuit est pleine de bruits mystérieux ; de vagues terreurs règnent dans la campagne sombre ; c’est à présent que les ganipotes et les loups-garous se promènent dans les ténèbres… mais il ne faut pas être à jeun pour les voir ! »

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En 1884, deux farceurs vêtus de peaux de bêtes veulent jouer un tour à un chasseur de Marennes, sur le chemin des Ombrettes ; les deux ganipotes s’enfuient avec quelques plombs de chasse dans les fesses !

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Lisez le texte intégral de cette histoire dans le livre "Chroniques de Charente-Inférieure" par Thierry Collard

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