Johnny Claes (1916-1956)

Johnny Claes And His Clay Pigeons - I Heard (V Benny Lee).

Dans les années 1940, la première renommée de Johnny Claes est celle de… trompettiste de jazz, leader de la formation Johnny Claes and his Clay Pigeons. Traducteur des pilotes britanniques sur le Grand Prix de France 1947, il découvre à cette occasion le sport automobile. L’année suivante, il prend le volant d’une Talbot-Lago et crée l’Écurie Belge. En 1949, il s’illustre plusieurs fois, par exemple en grimpant sur la troisième marche du podium du Grand Prix de Paris.

Johnny Claes obtient quelques succès en F2 et des places d’honneur hors championnat, mais ses meilleurs classements en grands prix officiels sont des septièmes places à Monaco (1950) et Spa-Francorchamps (1951). À partir de 1952, il pilote des monoplaces très différentes : Gordini, Simca, HWM, Connaught, Maserati, Ferrari, sans plus de résultats.

Les épreuves de rallye lui sourient davantage puisqu’il gagne à deux reprises le terrible marathon Liège-Rome-Liège, en 1951 avec Jacques Ickx (le père de Jacky), en 1953 avec Jean Trasenster.

En endurance, il décroche une probante troisième place dans les 24 Heures du Mans 1955, au volant d’une Jaguar D de l’Écurie Francorchamps qu’il partage avec Jacques Swaters.

Johnny Claes se retire après le Tourist Trophy 1955 car sa santé se dégrade. La tuberculose l’emporte cinq mois plus tard.

La Talbot T26C de l'Écurie Belge pilotée par Johnny Claes en 1950.

Source: Eigenes Bild,  GNU Free Documentation License, via Wikimedia Commons

Ce chapitre est extrait du livre "Toute la Formule 1 belge".

Cliquez ci-contre pour le commander sur la librairie BoD.